Gestion des photos et flux de production

Ce n’est pas la première fois que je vante une bonne organisation des photos. Aujourd’hui j’en remets une couche avec la problématique de la maîtrise du flux de production.

Flux de production ?

Le flux de production (ou workflow pour les plus anglophones d’entre-vous) représente tout le chemin que va faire une image entre la prise de vue et le tirage. Importation, traitement RAW, retouche, tri, archivage, exportation, compression,… toutes ces étapes entrent dans le flux de production.

Le principe

Le schéma d’un flux de production en photographie est globalement toujours le même. J’insiste sur le « globalement » car il peut y avoir des variations au niveau des logiciels qui changent la façon de faire.

Voici un exemple de flux de travail que l’on peut suivre:

  1. Prise de vue: évidemment avant de traiter des photos, il faut les prendre !
  2. Transfert: Déplacement des photos vers un ordinateur.
  3. Logiciel de gestion: import des photos dans un logiciel de gestion (type Lightroom).
  4. Tri: Premier tri des photos avec suppression des photos inutilisables.
  5. Traitement des RAW: conversion des RAW en format d’image « exploitable » (Tiff, Jpg,…).
  6. Retouche: passage sous le bistouri de Gimp, Photoshop,…
  7. Export: Extraction des photos du logiciel de gestion pour tirage, publication sur site web, partage Facebook/Flickr…
  8. Archivage: copie des images sur différents supports pour sauvegarde à long terme.

Un choix personnel

Le flux de production dépend de votre pratique de la photo. C’est une voie personnelle à déterminer en fonction de vos habitudes de travail et surtout de la destination de vos images. Il est facile de comprendre qu’entre un pro qui vend ses photos à des magazines et un amateur qui tire ses photos de vacance pour en faire des albums souvenir, les besoins ne sont pas les mêmes.

Il faut donc voir quel est le but de vos photos mais aussi quel est votre budget. En effet si vous gérez vos photos avec Lightroom/Photoshop il vous en coûtera autour de 250€ mais il existe aussi des solutions gratuites. Bien sûr les résultats entre logiciels gratuits et commerciaux ne seront sûrement pas les mêmes. Par exemple la solution payante sera bien mieux intégrée et simple à l’usage que la solution gratuite. Autre aspect, les capacités de traitement des RAW des logiciels gratuits sont souvent en dessous de leurs concurrents commerciaux.

Enfin notez que votre flux peut évoluer avec le temps et notamment avec l’évolution des logiciels. Par exemple des nouvelles fonctionnalités d’export peuvent faciliter l’archivage et changer votre façon de faire.

Mon flux

Personnellement, j’ai organisé mon flux de travail uniquement avec des logiciels gratuits. C’est un peu compliqué à gérer car chaque logiciel est indépendant et ne communique pas avec son voisin, mais je ne m’en sors pas trop mal pour l’instant.

Voici la liste des logiciels que j’utilise au quotidien:

Schématiquement, ça donne ça mais vous pouvez retrouver mon flux de production en détail:Un flux de production photographique avec des logiciels libres ou gratuits

Conclusion

Derrière ce terme barbare de « flux de production » se cachent en fait des actions que vous faites tous les jours. Cependant, vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question de la cohérence entres ces actions.

Or l’organisation doit être considérée d’un point de vue global. Entre la prise de vue et l’exploitation de l’image se trouve toute une chaîne d’actions dont chaque maillon est important.